Le mandat de conseiller consulaire, qui touche à sa fin avec des élections consulaires prévues en mai 2020, est souvent encore peu connu du grand public.
Si les prérogatives en sont clairement définies par les textes, son exercice varie beaucoup en fonction des zones géographiques et du conseiller consulaire…
Personnellement, j’aime la définition d’élue de terrain et j’essaie d’honorer autant que je peux les invitations connexes en lien avec le mandat (bénévole je le rappelle).
Le 2 novembre était ainsi soigneusement noté dans mon agenda depuis des semaines.
Ce serait, enfin, l’inauguration de la maison de toutes les langues à la bibliothèque municipale d’Amsterdam. Cet événement marquait une étape importante de concrétisation de la politique culturelle « hors les murs » de la France.
En effet aux Pays-Bas, avec la fermeture du centre de langues et la vente de l’Hospice Wallon, la France avait choisi, par économie budgétaire et redéploiement de ses actions en phase avec le contexte local, de s’appuyer sur les partenaires locaux et nationaux. Le fonds de l’ancienne bibliothèque est depuis intégré à l’OBA au sein à de la superbe « bibliothèque Descartes. »
Le samedi 2 novembre Leila Slimani, illustre écrivaine et déléguée du Président Macron à la francophonie était présente.
L’événement de cette inauguration était l’intégration du fonds arabophone. Le fonds Descartes, riche de plus de 22 000 ouvrages, et pierre angulaire de ce projet, en fait également partie.
A l’issue de l’inauguration j’ai pu rencontrer Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères. Puis j’ai pris part à un très intéressant entretien de Leila Slimani par Margot Dijkgraaf.
A la suite du fabuleux festival Tapis Rouge ce furent quelques jours intenses de culture française et internationale à Amsterdam.