43ᵉ session de l’AFE : tenir la barre, élever le débat, avancer ensemble

Assemblée des Français de l'étranger

La 43ᵉ session de l’Assemblée des Français de l’étranger a été l’une de ces semaines où l’institution révèle sa solidité.
Malgré un contexte politique agité et quelques tentatives périphériques de détourner l’attention du travail collectif, nous avons choisi la seule voie qui vaille : celle du sérieux, de la responsabilité et de la constance républicaine.
En présidant l’ensemble de nos travaux, j’ai tenu à rappeler que rien ne doit entraver le mandat que nous devons aux Français établis hors de France. Et cette session l’a montré : l’AFE avance, même lorsque certains préfèrent le bruit à l’action.

Clôture des Assises de la protection sociale : un moment politique, au sens noble

Cette session marquait la dernière étape d’un chantier inédit : les Assises de la protection sociale des Français de l’étranger.
Engagées en mars dernier, menées avec ténacité par la commission des Affaires sociales, elles ont permis un travail d’une ampleur rarement égalée.

Le 10 octobre, la conférence de consensus a restitué les contributions du panel citoyen et ouvert une nouvelle phase : celle du passage de la consultation à l’action.

Dans un contexte politique national instable, cette démarche collective est apparue comme une respiration démocratique. Un moment où l’écoute, l’expertise et le terrain reprenaient leurs droits.

Je vous partage ici mon discours d’ouverture, comme vous me l’avez demandé.

Des séquences fortes : quand l’AFE prend de la hauteur

La semaine a été rythmée par des temps denses, stimulants et parfois marquants.

Parmi eux :

  • La table ronde sur l’intelligence artificielle, portée par la commission Développement durable, attendue et saluée pour la qualité des échanges.
  • La présentation exceptionnelle de Valérie Masson-Delmotte (GIEC), qui a rappelé l’urgence climatique et la responsabilité collective que nous portons.
  • L’intervention du Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, venue éclairer nos travaux d’un regard institutionnel exigeant.
  • Un point complet sur les évolutions en matière de nationalité, CNF et RECE, indispensable pour nos élus confrontés aux difficultés quotidiennes des administrés.
  • Un retour sur la législative partielle de la 5ᵉ circonscription et sur le test grandeur nature du vote électronique, étape clé pour la modernisation démocratique.

Présider seule : un exercice exigeant, mais nécessaire

J’ai assumé cette semaine la présidence seule, de l’ouverture à la clôture.
Exercice inhabituel, exigeant, que nombre d’élus ont salué.

La vérité, c’est que l’on ne préside pas seule : on préside parce que chacun, autour, fait sa part.
Cette session l’a prouvé. Quand les postures s’effacent, le travail avance. Quand les responsabilités sont assumées, l’institution tient.

Présider, c’est veiller au cadre, au temps, à la parole donnée.
Présider seule, c’est parfois se heurter à l’incompréhension, à la rumeur, à ces petites cabales inutiles qui accompagnent toujours la lumière.
Mais la vérité, elle, ne fait pas de bruit : elle finit toujours par s’imposer, tranquille, patiente, inébranlable.

DISCOURS DE CLOTURE

Le Sénat, l’administration, les ministres : un dialogue continu

En marge de nos travaux, le Bureau et les présidents de commissions ont été auditionnés par le Groupe d’études du Sénat consacré aux Français de l’étranger, moment toujours précieux où nos analyses rejoignent celles de la Haute Assemblée.

La Directrice Pauline Carmona et ses équipes ont été présentes chaque jour, en plénière comme en commissions.
Un dialogue franc, constant, utile.

Et naturellement, un mot pour notre ministre déléguée, Éléonore Caroit, qui, à peine nommée, a tenu à rencontrer le Bureau élargi puis à clôturer les Assises.
Un geste politique clair.

Avec Eleonore Caroit

Ce que cette session dit de nous

Elle dit que notre assemblée sait se tenir, même lorsque certains espéraient l’inverse.
Elle dit que le travail sérieux l’emporte toujours sur le bruit.
Elle dit, enfin, que lorsque nous choisissons l’honnêteté et la responsabilité, l’AFE est à la hauteur de son mandat.

Et maintenant ?

Rendez-vous du 2 au 6 mars pour la 44ᵉ session.
D’ici là, les Assises entreront dans une nouvelle phase : celle de la traduction politique des propositions.

Nous continuerons, ensemble, à défendre les droits et les besoins de nos compatriotes établis hors de France.

J’adresse une remerciement particulier à mes amis de coeur qui sont toujours là à mes côtés.

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